Recommandations pour l’ergonomie, l’accessibilité et le référencement
Eviter de mettre une page d’introduction intermédiaire
Statistiquement, dans 80% des visites, la page d’accueil est la page de sortie ! Mettre une introduction c’est prendre le risque que l’utilisateur quitte le site avant même de l’avoir visité. En effet, accéder directement au site avec une navigation claire annonce tout de suite à l’utilisateur la promesse des informations et contenus proposés sur votre site. Un argument pour qu’il se dise qu’il est tombé sur la bonne adresse.
Par ailleurs, une introduction animée est lourde à charger et il n’est pas judicieux de faire patienter vos visiteurs avec un « temps de chargement ». Un risque supplémentaire pour qu’il se lasse et quitte prématurément la visite.
De plus, un enjeu de taille, le référencement, cette page intermédiaire ne facilite pas l’accès par les robots des moteurs de recherche (Google, Yahoo, Live…) au véritable site et constitue un frein à un bon positionnement.
Eviter l’utilisation d’animations (Flash ou Javascript)
On aimerait parfois que notre site ressemble à un jeu vidéo, très interactif et qui « bouge » dans tous les sens. Malheureusement, les internautes ne prennent pas le temps et « zappent » sur Internet entre les sites. Une animation qui prend un peu de temps à charger : ils zappent, ils n’ont pas le bon « plug-in » pour lire un flash ou un quicktime : ils re-zappent, ou pire, ils ne comprennent pas comment accéder à l’information avec toutes ces zones interactives : même résultat. Une règle d’or si on souhaite toucher ces internautes impatients : « Don’t make me think » (Ne me faites pas réfléchir). Les statistiques montrent que les internautes restent plus longtemps sur les sites avec du contenu institutionnel, en d’autres termes ergonomique et accessible. La stickiness définie le temps où l’on arrive à capter l’attention du visiteur.
De plus, il faut savoir que pour le référencement de votre site, tous les contenus textuels inscrits dans les zones animées ne pourront pas être indexés par les moteurs de recherches (Google, Yahoo, Live…), or, ce ne sont pas les mots-clefs qui jouent mais véritablement le contenu clairement affiché dans vos pages.
Un site entièrement en Flash est à proscrire pour les entreprises qui n’ont pas de vocation purement artistique :
- Pour un moteur de recherche Internet, le contenu d’un site Flash n’existe tout simplement pas.
- Pas de navigation possible avec les boutons Précédent et Suivant, ni d’historique.
- Pas de favoris ou signets, d’URL ni d’adresses de référence.
- Pas de recherche dans une page.
- Pas de traduction automatique possible.
- Menu associé au clic droit inopérant ou différent.
- …
Note : Le site de Adobe Macromedia (l’éditeur propriétaire de la technologie Flash) n’est pas en Flash mais en HTML.
Eviter l’utilisation excessive d’images, notamment pour l’affichage de vos textes
Illustrer vos contenus textuels avec des images est pertinent mais attention de ne pas remplacer les textes par des images. En effet, l’enjeu est toujours le référencement, et les moteurs de recherches (Google, Yahoo, Live…) ne basent leurs résultats que sur les textes affichés en HTML, une image est considérée comme une simple image quelque soit ce qu’elle affiche (portée sémantique inexistante).
Ne pas mettre de fond sonore
Dans les années 90, quelques sites accompagnaient leur visite par un fond sonore. C’est aujourd’hui une pratique révolue car les internautes utilisent plusieurs fenêtres ou onglets, ils ne consomment donc plus un site mais plusieurs en parallèle. Tout d’abord, il ne serait pas respectueux de leur imposer d’arrêter leur propre musique (radio en ligne par exemple) pour éviter la cacophonie avec votre site, et ensuite, si votre cible est professionnelle, la majorité des postes de travail d’entreprises ne sont pas équipés d’enceintes multimédias. Par conséquent, aucune raison d’imposer à vos visiteurs le lourd chargement d’une musique en fond. Le son est à réserver aux sites qui proposent un lecteur sur lequel l’internaute pourra délibérément choisir d’écouter (par exemple des sites pour l’écoute d’extraits musicaux en ligne comme la Fnac ou linguistiques pour apprendre la prononciation).
Préférer une police web (Arial) en respectant les tailles standards
Malheureusement, il n’est pas possible d’utiliser n’importe quelle police en HTML et ce format est une nécessité pour espérer que votre contenu soit référencé par les moteurs de recherches (Google, Yahoo, Live…). Techniquement, l’HTML se base pour l’affichage des pages sur les polices de caractères installées sur l’ordinateur de votre visiteur, et la liste disponible dépend du type de machine (PC, Mac, Linux, PocketPC, iPhone…). Seules 5 polices sont déterminées comme standard et sont présentes sur tous les environnements. Il s’avère que la police la plus lisible (accessibilité malvoyants prise en compte) et la moins fatigante en lecture est Arial. C’est pourquoi son utilisation est vivement recommandée. Si vous souhaitez mettre une police autre, pour un logo par exemple, l’utilisation d’une image est nécessaire mais ne pourra être référencée.
Communication Pro se réfère sur les tailles standards pour le web, Arial 12px pour le corps, Arial 16px pour les titres, Arial 10px pour les informations annexes. Ces tailles sont d’ailleurs celles utilisées par les systèmes d’exploitation (par exemple Microsoft Windows) pour l’affichage des menus, des icônes et de l’ensemble de l’environnement. Agrandir ces tailles n’améliore pas la lisibilité de votre site, bien au contraire : Vous demandez à votre visiteur de changer ses habitudes de lecture. D’ailleurs, il possède déjà une fonction « zoom » (navigateur ou résolution d’écran) donc si le standard était déjà trop petit pour lui, son paramétrage personnalisé va rendre le texte de votre site trop gros.
Utiliser exceptionnellement le gras, l’italique ou une taille agrandie pour vos contenus
Si vous souhaitez impacter la lecture de vos visiteurs, utilisez la mise en gras, l’italique ou encore une taille agrandie mais attention, si l’utilisation se fait excessive, on obtient une surenchère des informations et on perd la hiérarchie entre les titres, le contenu ou les citations. Une page déstructurée est ergonomiquement très difficile à lire !
Une autre règle d’or : « Less is more » (le moins est le mieux) donc restez classique.
Contraster les couleurs entre le texte et le fond (éviter une image en fond)
Dans un souci d’ergonomie, il est recommandé d’utiliser un contraste important entre le texte et la couleur de fond. Par exemple, du texte jaune sur un fond blanc est à proscrire si vous souhaitez séduire vos visiteurs et qu’ils prolongent leur visite. De plus, on évite maintenant de mettre une image en fond de texte car elle nuit à cette lisibilité. Enfin celle-ci augmenterait le temps de chargement des pages pour les connexions Internet classiques.